Plastiques, textiles, smartphones, meubles, ou encore arômes, entre autres, sont des dérivés du pétrole. « La diffusion massive de carbone d’origine fossile dans l’atmosphère est un contributeur majeur au réchauffement climatique, mais la majorité des gens ne se rend pas compte à quel point nous en sommes dépendants et qu’il est urgent de mettre fin à toutes nos émissions », explique Rémy Buser, CEO de Bloom Biorenewables.
Cette spin-off de l’EPFL propose un carbone renouvelable, à base de biomasse pour notamment la fabrication de plastiques d’emballage, de parfums et de biocarburant marin.
« La technologie que nous développons permet de fabriquer des produits durables et circulaires », explique Florent Héroguel, COO de Bloom Biorenewables. L’avantage de ce carbone « vert » est de s’insérer dans le cycle naturel qui se produit à la surface de la Terre et d’éviter le déséquilibre créé par l’extraction du carbone enfoui sous nos pieds depuis des dizaines de millions d’années, responsable en grande partie de l’effet de serre.
EUR 3,9 millions levés avec le soutien de Bill Gates
La société a récemment levé EUR 3,9 millions d’euros levés, un tour de financement piloté par Breakthrough Energy Ventures-Europe (BEV-E), un nouveau fonds européen orchestré par Bill Gates et dédié aux start-ups « visionnaires, intrépides et alignées sur une stratégie globale de décarbonatation ».
Les EUR 3,9 millions levés permettront notamment à Bloom Biorenewables d’agrandir son équipe et de créer un centre de recherche et développement indépendant basé à Renens, dans le canton de Vaud.