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La start-up de robotique sous-marine Hydromea va collaborer avec le géant pétrolier Total

La start-up vaudoise Hydromea, qui développe des robots sous-marins, a reçu l’aval du Centre d’innovation pour l’industrie offshore pour un projet de plusieurs millions.

Drone sous-marin de Hydromea
Hydromea développe une flotte de drones submersibles autonomes qui permettent étudier les environnements sous-marins. | Copyright Hydromea

Le Centre d’innovation pour l’industrie offshore (OGTC), basé à Aberdeen en Ecosse, a annoncer soutenir Hydromea, une spin-off de l’EPFL, sur un projet de plusieurs millions de francs d’une durée de six ans comprenant quatre phases. Le projet de recherche débutera en 2021.

Hydromea est spécialisée dans la robotique et la navigation sous-marine, ainsi que les réseaux de communication sans fil par voie aquatique. Basée à Lausanne dans le canton de Vaud, sa dernière création est un modem optique miniature, baptisé LUMA, pouvant fonctionner jusqu'à 6’000 mètres sous la surface de l'océan.

« Notre technologie est un peu comme une voiture autonome. Dès la première phase le drone pourra rouler, puis on y ajoutera des fonctionnalités d'assistance grâce à l'IA et à la vision par ordinateur que nous développons », explique Igor Martin, CEO d’Hydromea.

Un pas de plus vers la neutralité carbone pour les géants pétroliers

La start-up recevra l’expertise de la filiale anglaise du groupe français Total lors de la première étape du projet, un partenariat rendu possible dans le cadre de la transition énergétique opérée par l’industrie offshore.

« Total, ainsi que d’autres géants pétroliers sont intéressés par notre drone pour atteindre leurs objectifs de neutralité carbone. Et ceux qui produisent de l’énergie renouvelable ne veulent pas en gaspiller avec les tâches d’inspection », explique Igor Martin. « Si les coûts de l’inspection offshore sont abordables pour les sociétés pétrolières, le secteur éolien a besoin d’alternatives moins coûteuses », précise le CEO.

Avec le lancement du projet, Hydromea vise un chiffre d’affaires d’un demi-million de francs suisses en 2021. La start-up, qui lève également des fonds privés, projette aussi de passer à 10 employés l’an prochain et à 23 en 2022.

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