Hebergée au Campus Energypolis à Sion, Natron Energy est une spin-off de l’Université de Stanford (Californie) dont la technologie allonge la durée de vie des batteries, réduit considérablement les risques d’incendie ou d’explosion et est respectueuse de l’environnement.
Avec plus d’une soixantaine de collaborateurs répartis entre Santa Clara et Sion, l’entreprise a débuté une commercialisation limitée de ses premières batteries pour les data centers américains.
En parallèle, Natron Energy prépare activement la construction de sa première usine à Sion, avec le soutien du canton du Valais, du fonds NanoDimension et de Lonza.
Le plus important projet d’usine lié à la transition énergétique
Budgétée à plus de CHF 100 millions, l’usine valaisanne de Natron Energy représente le plus gros projet d’usine lié à la transition énergétique en Suisse romande pour les années à venir.
Après avoir obtenu des terrains, Natron sélectionne maintenant le développeur immobilier de cette usine qui devrait être opérationnelle d’ici deux ans, et créer une cinquantaine d’emplois dans un premier temps.
« La création d’une usine de Natron Energy est d’abord le fruit de la collaboration de l’entreprise américaine avec Lonza à Viège. C’est, en effet, le groupe suisse qui va produire le bleu de Prusse nécessaire à la fabrication des électrodes de Natron. Estimé à plus de CHF 100 millions de francs […], l’investissement dans l’usine de Sion est destiné à créer l’outil de production de toutes les électrodes de Natron, » explique Colin Wessells, fondateur de Natron.
