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Des composants du CSEM pour assembler des télescopes directement dans l’espace

Le CSEM a participé au développement d'un système robotique autonome de haute précision qui serait utilisé pour assembler de manière autonome de grandes structures dans l'espace.

Bras robotique autonome du CSEM pour le projet Pulsar
Le système autonome du CSEM a le potentiel de construire d'autres grandes structures spatiales à l'avenir, comme des panneaux ou des voiles solaires en orbite.

Des ingénieurs travaillant dans le cadre du projet européen PULSAR ont dévoilé un démonstrateur robotique entièrement autonome, capable de construire en orbite le principal miroir d’un télescope à partir de pièces détachées. Le système, qui comprend des composants développés par le CSEM, ouvre la voie à l’assemblage de télescopes géants directement dans l’espace – des télescopes qui seraient autrement trop grands pour être mis en orbite en une seule pièce.

Les télescopes spatiaux donnent aux scientifiques un aperçu sans précédent du fonctionnement de notre univers. Cependant, le potentiel de nouvelles découvertes est entravé par une limite physique : la taille du télescope. Pour explorer l’espace plus profondément et plus loin, les télescopes doivent atteindre des tailles gigantesques.

Une solution à ce problème consiste à envoyer des télescopes dans l’espace en composants séparés. Ces composants pourraient ensuite être assemblés par des robots autonomes une fois en orbite.

Cette approche a été examinée dans le cadre du projet PULSAR. L’objectif du projet est de développer les modules technologiques nécessaires à l’assemblage autonome de grandes structures dans l’espace.

PULSAR est mené par la société française Magellium et comprend sept autres organisations européennes, dont le CSEM à Neuchâtel. L’équipe du projet vient de dévoiler trois démonstrateurs, dont un système robotique autonome de haute précision qui serait utilisé pour assembler le miroir primaire d’un télescope.

Le démonstrateur comprend un bras robotisé qui permet de raccorder six composants entre eux et de les faire fonctionner. Le CSEM a développé six tuiles, dont deux sont équipées de trépieds, ce qui permet de corriger leur position, avec une précision de l’ordre du micron (50 fois plus petit qu’un cheveu), et une répétabilité inférieure à cinq microns.

Des applications plus larges du système autonome du CSEM

Avec l’achèvement des démonstrateurs, le projet PULSAR prend fin, mais la recherche dans ce domaine ne fait que commencer. Le système autonome du CSEM a le potentiel de construire d’autres grandes structures spatiales à l’avenir, comme des panneaux solaires en orbite ou des voiles solaires.

« Les télescopes ne sont pas les seules grandes structures qui devront un jour être assemblées dans l’espace », explique Julien Rouvinet, ingénieur senior au CSEM. « Et ce système robotique pourrait également être utilisé à d’autres fins, comme la réparation de satellites, le ravitaillement de stations spatiales, l’assemblage de panneaux solaires ou même la construction d’énormes boucliers thermiques pour les missions visant à atterrir sur Mars. »

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