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Industrie 4.0. Le potentiel suisse, source d’opportunités

Le recul de la production industrielle globalement constaté en Europe ces dernières décennies n’a pas affecté la Suisse. Nous avons su défendre nos positions grâce à un savoir-faire réputé et une image haut de gamme très forte. Les industriels helvétiques offrent ainsi un terreau, une dynamique et une capacité d’investissement conséquente pour prendre le virage du 4.0. D’autant qu’ils sont conscients des enjeux à intégrer rapidement les nouvelles technologies dans leurs process pour préserver leur compétitivité.

Industrie 4.0. Le potentiel suisse, source d’opportunités

Sur l’échiquier industriel européen, la Suisse fait partie des rares pays à avoir su maintenir ses positions au cours des dernières décennies. Exposée comme les autres pays du continent à la concurrence internationale, notamment celle venue des pays à bas-coûts, la Suisse a su conserver sa place grâce à un positionnement haut de gamme et à un savoir-faire recherchés partout dans le monde. Le « Made in Switzerland » continue de faire recette aujourd’hui. Mais les industriels de la Confédération Helvétique sont conscients qu’une remise en question régulière de leurs pratiques est nécessaire pour rester dans le haut du panier. Selon une récente étude du cabinet de conseil Roland Berger (Industry 4.0 Readiness Index), la Suisse fait partie des pays européens les plus en pointe dans leur capacité à déployer rapidement des solutions 4.0. Plusieurs associations locales sont particulièrement investies dans cette démarche : l’ASUT pour les télécommunications ; ElectroSuisse pour l’électrotechnique ; Swissmem pour les machines et équipements électriques ; swissT.net pour les technologies électrotechniques. Elles se sont fédérées et ont réuni leurs forces dans un programme commun baptisé Industrie2025 (www.industrie2025.ch), dont l’objet est de « contribuer à renforcer la compétitivité de la place Suisse ».

Une ouverture progressive au 4.0

C’est dans ce contexte que les industriels suisses s’ouvrent aujourd’hui à toutes les questions relatives à l’industrie 4.0, de la gestion de leur supply chain en amont, à la distribution des biens manufacturés, en passant également par les phases d’études et, naturellement, de production. Toutes ces étapes qui, renforcées par l’apport de nouveaux outils et technologies numériques, peuvent permettre aux PME et aux grands groupes suisses de générer de l’efficience, de la qualité et des gains de productivité. Il reste pour cela à pouvoir s’appuyer sur des expertises pointues qui touchent l’ensemble des problématiques de l’industrie du futur : de l’impression 3D au traitement du big data, en passant par l’internet des objets (IoT), la réalité augmentée ou encore la montée en puissance de la cobotique, qui vise une association intelligente entre l’homme et le robot sur les lignes de production. Le sujet est une composante essentielle de la transformation digitale, plus globale, que l’économie suisse doit embrasser dans les années à venir pour rester dans le peloton de tête dans la course imposée par la mondialisation. De nombreuses entreprises ont déjà amorcé des projets plus ou moins ambitieux dans ce sens.

Encore des marchés à prendre pour les Français

Mais il reste clairement des marchés à prendre et de la place pour des apporteurs de solutions, y compris français, qui sauront prendre en compte les spécificités culturelles helvétiques et notamment les attentes très fortes des dirigeants sur des thèmes comme la sécurité des données et la fiabilité des nouveaux process qui émergeront de cette réflexion numérique. La dynamique et l’envie sont bien au rendez-vous et les budgets peuvent être mobilisés dans les entreprises. Il reste désormais à répondre à leurs besoins.

Autant de sujets qui ont été abordés lors d’un déjeuner d’affaires organisé par l’ambassade de Suisse à Paris le 6 juin 2017. Voilà qui devrait ouvrir l’appétit des nombreux spécialistes français des nouvelles technologies appliquées à l’industrie 4.0.

Pour plus d’informations, contactez Alice Bourrouet :
alice.bourrouet@eda.admin.ch  / 01 49 55 67 07

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