roviva Roth & Cie AG: une longue histoire
En 1748, Johannes Roth crée une filature de crin de cheval à Wangen an der Aare (BE). Le crin de cheval est en effet utilisé comme matériau de rembourrage pour matelas, coussins et sièges. Par la suite, la société fabriquera aussi des rembourrages moulés pour l’industrie du meuble et même des sièges rembourrés pour l’industrie automobile.
Aujourd'hui, l'entreprise est dirigée par Peter Patrik Roth, représentant de la 9e génération à la tête de cette entreprise détenue à 100% par sa famille depuis plus de 272 ans. roviva fabrique de la literie assurant un sommeil de qualité optimale à Wangen an der Aare. Elle emploie une cinquantaine de personnes. Grâce à ses installations de production ultramodernes aux technologies les plus récentes, à son savoir-faire et à l’expertise de ses employés, roviva produit des lits, des matelas et des sommiers de la meilleure qualité. L'entreprise vise une stratégie de long terme, transmettant ses valeurs de génération en génération, notamment en matière de durabilité. Pour ce faire, elle met un point d’honneur à travailler en étroit partenariat avec ses clients, de manière à créer la confiance et à assurer la sécurité de ses produits. Ce sont là des valeurs qui contribuent au rayonnement de roviva en Suisse comme sur d’autres marchés. Depuis 2001, la société est en relation avec des partenaires commerciaux en Corée du Sud, en Russie et aux États-Unis.
Peter Patrick Roth, quelle est l’idée maîtresse à la base de votre entreprise?
roviva ambitionne de devenir le fabricant de literie haut de gamme le plus durable de Suisse. Il ne s’agit pas seulement d’utiliser des matières premières durables, mais aussi de tisser des relations dans la durée avec tous nos interlocuteurs. Notre objectif est de faire découvrir notre conception du partenariat à nos détaillants.
Quels sont vos principaux marchés d'exportation et pourquoi?
De façon générale nous souhaitons asseoir notre présence sur différents marchés asiatiques à moyen et long terme. À cet égard, nous sommes en phase de consolidation. Mais nous exportons déjà vers la Russie.
Avez-vous eu des surprises (bonnes ou mauvaises) dans votre cheminement à l’export?
Nous avions mis beaucoup d’espoir dans le pays A – appelons-le ainsi – pour une recherche de partenaires. En planifiant notre voyage nous avons décidé, sur les conseils de S-GE, de faire un crochet par le pays B pour récolter quelques impressions au passage. De façon totalement inattendue c’est là que nous avons trouvé un partenaire commercial qui, à moyen terme, prospectera le pays A pour notre compte.
De quoi êtes-vous particulièrement fier?
En ce qui concerne les efforts déployés à l’export, on ne peut pas dire que nous soyons «fiers». Mais nous nous félicitons d’avoir eu la volonté de nous lancer dans l’aventure et de prospecter les marchés puisque finalement nous avons enregistré de premiers succès en Asie. C’est à notre histoire unique, alliée à la qualité suisse que nous le devons.
Quel type de soutien vous a apporté S-GE sur la voie du succès?
Le S-GE a joué un rôle important aussi bien dans la phase préparatoire que dans la mise en œuvre sur le terrain. Dans le pays B en particulier, on nous a accompagnés et soutenus avec beaucoup de professionnalisme. À mon avis, la coopération avec S-GE ne peut porter ses fruits que si les collaborateurs et collaboratrices de S-GE dans les pays cibles sont résolument orientés vers la réussite et apportent leur soutien dans un esprit de partenariat.
