Ce niveau va rester stable pendant les deux à trois ans que va encore durer le projet de construction à Viège dans le canton du Valais, a indiqué le futur directeur général Marc Funk. « On parle d'un investissement d'un milliard de francs suisses sur trois ans, ce qui est exceptionnel pour un site industriel en Suisse », explique-t-il.
La nouvelle manufacture est présentée comme un symbole de la transition du marché du médicament vers le biologique, un virage que le groupe veut bien négocier. « On croit à tort que les médicaments biologiques vont remplacer ceux chimiques. La réalité c’est que pour de nombreuses années encore, la chimie continuera d’être importante », explique le futur directeur.
Une stratégie prédictive en matière de production
Mark Funk souligne la nécessité de disposer de capacités manufacturières plus petites et plus agiles. « C’est ce qui nous a poussés à adopter une organisation par modules et même à avoir des stocks d’équipement pas forcément montés ».
Lonza a changé sa stratégie de production en y ajoutant une dimension « prédictive » pour répondre à la demande future. Il y a quelques années encore, l’entreprise devait décliner certains appels d’offre, faute de capacités. Elle perçoit également un grand potentiel dans la médecine personnalisée, l’un marchés les plus prometteurs. Lonza s’y prépare depuis 2006 en renforçant sa production dans les cellules souches ou la thérapie génique.
