Le 6 octobre 1995, Michel Mayor, professeur à l’Observatoire de la Faculté des sciences de l’Université de Genève, et son doctorant Didier Queloz révolutionnaient le monde de l’astrophysique en annonçant la découverte de la première planète située en-dehors du système solaire. Nommée 51 Pegasi b, cette toute première exoplanète a été une révolution dans le milieu des astrophysiciens. Depuis cette première découverte, les recherches n’ont cessé de se développer et l’on recense aujourd’hui quelque 4'000 exoplanètes.
Leurs travaux sont aujourd’hui récompensés par un Prix Nobel de physique. Ils partagent cette extraordinaire distinction avec James Peebles, professeur émérite à l'Université de Princeton aux Etats-Unis.
« Cette découverte est la plus excitante de toute notre carrière, et qu’elle soit récompensée par un Prix Nobel, c’est tout simplement extraordinaire », s’émeuvent Michel Mayor et Didier Queloz.
Une importante reconnaissance pour la recherche genevoise
« C’est une fantastique reconnaissance du travail accompli par Michel Mayor et Didier Queloz ; elle témoigne de la qualité de leur démarche scientifique, de leur rigueur mais aussi d’une créativité et d’une capacité à penser – et chercher – hors des chemins balisés qui est à la source des plus grandes découvertes. C’est une nouvelle formidable également pour notre Université, pour Genève et pour toute la Suisse, qui voit la qualité de sa recherche récompensée au plus haut niveau », se félicite Yves Flückiger, recteur de l’UNIGE.