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Détecter les infections passées au COVID-19, à la grippe et au SRAS de façon simultanée

La start-up suisse Adamant Innotech et le CSEM travaillent au développement d’un test sérologique rapide pour déterminer si une personne a, par le passé, déjà été infectée par le virus SRAS-CoV-2 (responsable du COVID-19) ou par d’autres types de virus.

Prototype du système fluidique bio-analytique. Ce dispositif permet le traitement simultané de six biopuces pour l’analyse de six échantillons de patients.
Le nouveau test permet le traitement simultané de six biopuces pour l’analyse de six échantillons de patients.

Adamant Innotech, une start-up neuchâteloise spécialisée dans les technologies optiques miniaturisées, travaille avec le CSEM sur un nouveau test qui détecte, entre autres, les anticorps liés à la protéine du virus SARS-CoV2 dans un échantillon de sang. Des solutions similaires sont en train d’être déployées dans les hôpitaux, mais cette nouvelle méthode permet de détecter simultanément jusqu’à 20 types d’anticorps différents sur une même puce. Etudier la présence d’anticorps au sein de la population permet d’identifier les personnes les mieux protégées face au virus. « Nous offrons une solution suisse performante et compétitive », explique Xiaoming Tang, directeur général d'Adamant Innotech, dans un communiqué de presse.

Le nouveau biocapteur à détection optique consiste en une puce en plastique à micro-réseaux sur laquelle sont fixées les protéines spécifiques du virus. Lorsque l’échantillon d’un patient entre en contact avec la puce, les anticorps qu’il contient restent accrochés aux protéines. Il est alors possible de détecter la présence de ces anticorps spécifiques par fluorescence. Pour collecter l’échantillon, il suffit une piqûre au bout du doigt. Les résultats sont disponibles en une à deux heures.

Le système sera testé sur des échantillons de patients par les laboratoires partenaires d’Adamant Innotech situés en Chine. Si les tests sont concluants, l’entreprise travaillera activement à la validation du dispositif et à l’obtention des autorisations. Une production massive des biocapteurs pourra être envisagée en partie en Suisse, et en partie en Chine.

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