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Un œil électronique du CSEM pour inspecter les fuselages des avions

Coordonné par le CSEM, le projet européen Clean Sky SWISSMODICS développe un capteur d’image qui pourra être inséré dans les structures en composite des avions, afin de détecter des dommages ou des défauts.

Inspection du  fuselage d'un avion
Le dispositif facilitera considérablement l'inspection des avions, évitant ainsi la nécessité d'une immobilisation prolongée ou d'un démontage.

Les avions sont inspectés régulièrement lors de maintenances, mais aussi après des chocs spécifiques sur la structure, causés au sol par des équipements aéroportuaires, ou en vol, par des oiseaux, notamment. Ces collisions ne sont pas anodines : elles peuvent créer des dommages à la structure. Or ces dommages n’apparaissent pas toujours là où a eu lieu le choc. C’est notamment le cas avec les matériaux composites, qui sont de plus en plus utilisés dans l’aviation car plus légers que les matériaux classiques.

Il existe une variété de méthodes pour détecter la délamination dans les matériaux composites. Cependant, elles impliquent des inspections qui nécessitent que les avions soient immobilisés au sol pendant de longues périodes ou même démontés – deux processus coûteux.

Dans le cadre du projet européen Clean Sky H2020 SWISSMODICS, le CSEM, l’Université Jean Monnet à Saint-Etienne, France et ALMAY Technologies à Chauvigny, France, vont développer un capteur d’image de moins d’un millimètre d’épaisseur à large gamme spectrale, qui pourra être inséré dans la structure en composite des avions et détecter ces dommages.

Cette nouvelle technologie pourrait réduire drastiquement la durée des inspections, qui causent des désagréments aux compagnies aériennes ainsi qu’aux passagers, spécialement lorsqu’elles doivent être organisées de façon imprévue, en dehors des inspections de maintenance planifiées.

Ouvrir la voie au développement d’avions plus légers

Depuis Neuchâtel, le CSEM sera chargé de développer la puce et d’étudier la composition des couches, en association avec les ingénieurs de l’Université Jean Monnet, qui caractériseront les composants. La société Almay Technologies, spécialiste des composites pour l’aéronautique, testera le nouveau dispositif sur des structures composites présentant des défauts.

Le projet, qui s’achèvera en août 2023, doit ouvrir la voie au développement d’avions plus légers avec les bénéfices environnementaux qui en découleront.

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