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Clexbio et le CSEM s’allient pour développer la première machine à produire des implants veineux

La start-up norvégienne Clexbio et le CSEM à Neuchâtel s’allient pour développer la première machine au monde capable de cultiver en laboratoire des tissus de veines humaines.

Le projet commun entre Clexbio et le CSEM vise à produire un type de greffe de veine entièrement nouveau, qui pourrait changer la vie de millions de personnes souffrant d’insuffisance veineuse.
Le projet commun entre Clexbio et le CSEM vise à produire un type de greffe de veine entièrement nouveau, qui pourrait changer la vie de millions de personnes souffrant d’insuffisance veineuse.

Jambes gonflées et douloureuses, œdèmes, crampes, varices ou ulcères. Ces symptômes sont révélateurs d’une maladie handicapante qui touche des millions de personnes dans le monde : l’insuffisance veineuse chronique (IVC). Elle se traduit par une mauvaise circulation, qui engendre une accumulation de sang dans les jambes et compromet la marche. Les conséquences sont sérieuses pour la qualité de vie des personnes affectées, et les traitements occasionnent de considérables coûts pour les systèmes de santé.

Actuellement, il n’existe pas de solution réellement efficace. De ce fait, la start-up norvégienne ClexBio entend tirer parti de son expertise en médecine régénératrice pour traiter l’IVC à la racine.

L’entreprise s’est alliée avec des spécialistes du CSEM à Neuchâtel pour développer un processus automatisé de fabrication de greffes veineuses fonctionnelles, dont les matériaux sont composés de purs tissus humains, et qui s’intègre dans le corps du patient pour le changer en véritable tissu vivant. Pour financer cette recherche, ClexBio a reçu 20 millions de couronnes (environ CHF 2 millions) du gouvernement norvégien.

Une matrice biodégradable pour créer du tissu humain

Pour transporter le sang des organes en direction du cœur, les veines possèdent de petites valves qui empêchent le sang de refluer en sens inverse à cause de la gravité. Clexbio a développé un biomatériau 3D microstructuré que l’on peut combiner avec des cellules humaines (issues d’une banque cellulaire, par exemple) pour guider leur prolifération suivant une structure prédéfinie et former du tissu humain véritable.

La fabrication de ces implants révolutionnaires nécessite un système de production de tissu en milieu fermé de haute technologie, qui fonctionne de manière automatisée. Ce système sera conçu par les ingénieurs du CSEM, qui peuvent compter sur leur expérience dans les hydrogels, les microsystèmes physiologiques et l’automation.

Si ce projet de R&D devait rencontrer le succès, il pourrait aboutir sur le premier traitement permanent au monde pour les millions de patients qui souffrent d’IVC.

Guide de l’investisseur

Ce manuel informe sur les principaux avantages de l’implantation de société en Suisse, sur le climat d'investissement, les coûts de production, les impôts, l'infrastructure et les nouvelles technologies, le financement et la législation.

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