En juillet 2020, en collaboration avec le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO), la SERV a chargé une entreprise de conseil externe de réaliser une analyse benchmark sur les agences de crédit à l’exportation publiques (ACE). L’apprentissage systématique auprès d’autres ACE permet à la SERV de développer de nouvelles stratégies et d’agir de manière plus efficace sur la base d’un modèle de référence éprouvé pour les agences de crédit à l'exportation.
Au niveau international, par rapport à d’autres ACE, dans de nombreux domaines, la SERV a obtenu des valeurs d’efficacité allant de «très bonnes» à «excellentes». Afin de rester à la pointe, elle doit cependant absolument continuer à se développer. Le secteur de l’exportation en Suisse ainsi que la naissance d’opportunités sur des marchés étrangers ont fortement changé. La SERV doit devenir plus flexible dans ses exigences pour rester compétitive à long terme face aux ACE étrangères et soutenir l’exportation suisse efficacement dans ce nouvel environnement. Peter Gisler, directeur de la SERV, explique: «La SERV va devoir évoluer pour cesser d’être un assureur de dernier recours et devenir un facilitateur commercial afin de permettre aux exportateurs suisses de rester compétitifs à l’avenir.» Avec le projet Pathfinding ACE introduit il y a deux ans, grâce auquel la SERV entend permettre aux PME d’accéder à des projets d’infrastructures étrangers, un pas a été fait dans cette direction.
D’autres mesures de soutien à plus long terme sont étudiées, comme par exemple l’adaptation de l’assurance de crédit de fabrication. Disposer de liquidités pour les nouvelles commandes est une condition sine qua non pour surmonter la crise du COVID-19. L’assurance de crédit de fabrication de la SERV peut proposer cela et doit encore être améliorée.
Les exportateurs suisses doivent faire face à différents défis. La SERV a besoin des impressions du secteur de l’exportation et sera encore plus activement à son écoute à l’avenir.
