Deuxième exportateur mondial d’aliments transformés, le Brésil vend ses produits à plus de 190 pays. Le marché local est bien développé et se caractérise par la présence de grandes multinationales aux sites de production bien établis. Il en résulte un marché concurrentiel où se côtoient de nombreux acteurs et des entreprises puissantes.
Malgré la crise du coronavirus, le pays reste l’un des premiers marchés alimentaires dans le monde, avec un chiffre d’affaires qui a atteint 573 milliards de réaux (environ 101 milliards de francs suisses) en 2020. Cela représente 17 % du revenu disponible des consommateurs. Malgré les inégalités sociales et démographiques au Brésil, où les revenus sont inférieurs à ceux des pays développés, la moitié de la population est considérée comme faisant partie de la classe moyenne, et les 16 millions de personnes de la classe supérieure ont un fort pouvoir d’achat: il s’agit du groupe cible pour les produits alimentaires haut de gamme importés.
Positionnement dans le segment haut de gamme
Indépendamment de l’influence du taux de change, les exportateurs suisses désireux de pénétrer le marché brésilien doivent garder à l’esprit que la plupart des produits alimentaires et boissons importés appartiendront au segment haut de gamme – contrairement aux produits locaux, moins onéreux. Aborder la classe supérieure avec un positionnement dans le segment haut de gamme nécessite une stratégie de commercialisation et de marketing ciblée. À ce titre, les arguments clés de vente jouent un rôle important pour justifier un tel positionnement.
Ils auront une influence décisive sur les stratégies de marketing adoptées par les exportateurs de produits alimentaires au Brésil. Dans le segment haut de gamme, les produits importés doivent présenter des caractéristiques justifiant la différence de prix et les consommateurs doivent pouvoir identifier ces qualités.
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